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Les principales causes d’échec d’implantation de l’embryon

Tu es confrontée à un test négatif à l’issue d’une insémination artificielle (IA) ou d’une fécondation in vitro (FIV) ? Tu cherches à comprendre pourquoi l’intervention n’a pas fonctionné ?

Il n’existe pas de définition claire et officielle de la pathologie d’échec d’implantation de l’embryon. Chaque centre de PMA détermine un stade à partir duquel il est jugé anormal qu’aucun des embryons transférés ne se soit implanté.

La majorité des praticiens considère qu’une patiente souffre d’échecs répétés d’implantation embryonnaire lorsqu’aucune implantation n’a été diagnostiquée après le transfert d’au moins trois embryons possédant un haut potentiel implantatoire.

Si tu veux en savoir plus sur le classement des embryons, je t’invite à prendre connaissance de mon post Instagram sur le sujet.

Alors, comment expliquer les échecs de nidation ? Comment réagir face à ces échecs à répétition, et agir pour améliorer sa fertilité ?

Les anomalies génétiques de l’embryon

La cause principale d’échec d’implantation embryonnaire est la mauvaise qualité des gamètes mâles et/ou des gamètes femelles. L’analyse des spermatozoïdes est importante, ils peuvent avoir une part de responsabilité dans les échecs de nidation.

Il existe deux principaux types d’explications des anomalies embryonnaires :

⇒ Les facteurs endogènes, liés au fonctionnement interne de l’organisme.

  • L’âge : la qualité ovocytaire est altérée à partir de 35 ans.

 

  • Le stress oxydatif induit le vieillissement prématuré des cellules. Selon une étude publiée en 2016 aux États-Unis, le stress ressenti pendant la période ovulatoire altère la qualité des ovocytes et réduit de 46 % la fécondabilité.

 

  • L’état inflammatoire de l’organisme : lorsque le corps se sent agressé, il produit une réaction inflammatoire pour se protéger. Celle-ci nuit à la fertilité.

 

⇒ Les facteurs exogènes, faisant partie de l’environnement externe à l’organisme.

  • Les perturbateurs endocriniens contenus dans les produits de beauté consommés au quotidien et dans l’alimentation : ils détériorent les gamètes.

 

  • Le tabac : il réduit la qualité des ovocytes, mais également leur quantité. Il participe à l’insuffisance ovarienne précoce.

 

  • Les produits toxiques : ils perturbent le cycle, diminuent la quantité et la qualité des ovocytes, et influent sur le taux d’implantation.

La réceptivité de l’utérus

Les fausses couches ne proviennent pas uniquement de la qualité des gamètes. Plusieurs éléments peuvent s’avérer problématiques au niveau de l’utérus :

 

  • L’épaisseur de l’endomètre : sous 7 à 8 mm, il est considéré comme trop fin pour permettre une bonne implantation. Cette théorie est toutefois remise en question par certaines études.

 

  • Le système immunitaire : les échecs d’implantation peuvent s’expliquer par une réponse immunitaire trop agressive qui induit la mort de l’embryon, reconnu comme un corps étranger et rejeté. À l’inverse, une réponse immunitaire utérine diminuée compromet l’adhérence entre l’embryon et l’endomètre.

 

  • Certaines pathologies affectent la qualité de l’endomètre et peuvent être à l’origine d’un échec d’implantation embryonnaire et d’une infertilité : endométriose, fibromes, polypes utérins, infections, hydrosalpinx (obstruction des trompes de Fallope), thrombophilies (troubles de la coagulation sanguine)…

 

Selon le diagnostic, des traitements aideront à appréhender ces problèmes.

Comment réduire les échecs d’implantation de l’embryon ?

Des solutions existent pour améliorer la qualité des ovocytes et pour favoriser l’adhérence entre l’ovule fécondé et l’utérus.

La priorité est d’adopter une approche globale de la fertilité, arrêter de scinder différentes parties de corps ou de mettre exclusivement le focus sur un seul aspect. Tout est lié. Le physique a des répercussions sur le mental et inversement. Il est donc essentiel de faire des liens entre les 4 piliers de la fertilité (émotionnel, physique, médical, énergétique).

 

  • L’alimentation pour réguler et équilibrer le système immunitaire : la nutrithérapie permet de privilégier certains aliments pour améliorer sa santé et favoriser la fertilité (par exemple, grâce au régime anti-inflammatoire). Elle favorise aussi le bon fonctionnement de la production d’hormones.

 

  • Les compléments alimentaires pour booster les effets d’une meilleure alimentation, en apportant les vitamines et minéraux indispensables à l’efficacité de l’appareil reproducteur. Des compléments adaptés aux hommes existent, afin d’augmenter la qualité spermatique.

 

  • La Slow Cosmétique pour éviter les perturbateurs endocriniens : il s’agit d’une manière de consommer les produits cosmétiques respectant le corps et la planète. Plusieurs ingrédients considérés comme des perturbateurs endocriniens sont vivement déconseillés et supprimés des compositions de produits labellisés Slow Cosmétique.

 

Si les causes d’échec d’implantation d’embryon peuvent être médicales, elles peuvent aussi être liées à de nombreux autres facteurs tels que la dimension émotionnelle (stress), l’hygiène de vie et la qualité de l’alimentation. Ces facteurs jouent énormément sur la capacité de l’endomètre à accueillir un fœtus. Bien entendu, cela ne concerne pas uniquement les femmes, puisque les gamètes mâles sont tout aussi importants que les gamètes femelles dans la reproduction.

 

La bonne nouvelle, c’est que tu peux agir sur de nombreux facteurs ! Que ce soit le stress, les perturbateurs endocriniens, le système immunitaire et bien d’autres choses.

C’est précisément ce que font les femmes au sein de mon programme d’accompagnement.

Et c’est la principale raison de la nécessité d’une approche globale de la fertilité.

Si tu as conscience que tu peux toi aussi agir pour ne plus subir, clique sur ce lien pour doubler tes chances dès aujourd’hui.