Avant de commencer, je tiens à faire un petit avertissement : l’objectif n’est pas de te culpabiliser (!) mais bien de te donner les moyens de changer la donne.
Ce que je m’apprête à partager avec toi est basé sur mon histoire personnelle et sur mon expérience professionnelle : ce sont des choses que je constate au quotidien auprès des femmes qui débutent mon accompagnement.
Voici les différents plans sur lesquels je réduisais ma fertilité au quotidien :
1. Au niveau émotionnel :
Je vivais de véritables montagnes russes en permanence !
Je passais de l’espoir au désespoir en quelques secondes à peine ! Que ce soit en raison d’une remarque maladroite, de la vue femme enceinte, d’une annonce de grossesse, ou même de l’arrivée de mes règles…
J’étais dans un stress permanent, une véritable course contre la montre.
La conséquence de cet ascenseur émotionnel, c’est un équilibre hormonal complètement chamboulé : il faut savoir que c’est la même zone du cerveau (l’hypothalamus, qui fait partie du système endocrinien) qui est en charge des émotions et de ta production hormonale (entre autres). Donc forcément, si les émotions sont chamboulées, le cerveau doit remettre de l’ordre au niveau émotionnel en priorité histoire de pouvoir y voir clair et il zappe complètement l’envoi des infos pour la sécrétions des hormones (LH et FSH).
2. hygiène de vie :
Plusieurs points sont à souligner au niveau de l’hygiène de vie.
Si je prends l’alimentation, elle était bien trop sucrée ! J’avais une vie professionnelle super intense avec énormément de déplacements, peu de temps de qualité, souvent dans ma voiture ou dans un TGV, donc je ne prenais pas le temps de faire un « vrai » repas, je grignotais beaucoup.
J’étais aussi carencée : vitamine D, fer, zinc,…
Mon rythme de vie était totalement anarchique ! Aucun rythme, je pouvais mettre réveil super tôt (4h du matin pour prendre l’avion ou le TGV et partir en déplacement), avoir un coucher tardif parce que je rentrais chez moi vers 22h, tout comme je pouvais faire une grasse matinée le week-end histoire de récupérer mon quota d’heures de sommeil,… Et tout ça, chamboule également la production hormonale !
J’ai toujours aimé me maquiller et prendre soin de moi, de ce fait j’utilisais beaucoup de produits cosmétiques (vernis, mascara, fard à paupière, coloration capillaire, etc.) : mais les produits que j’utilisais étaient bourrés de perturbateurs endocriniens !
Et il en allait de même pour les produits d’entretien…
A côté de tout ça, avec mon rythme professionnel, j’étais tellement épuisée que je ne pratiquais aucun sport.
3. Au niveau médical :
Pendant très longtemps, j’ai accepté de prendre du Clomid sans même savoir le pourquoi du comment de ce traitement !
Je ne connaissais pas du tout non plus le fonctionnement de ma fertilité : j’ai pris la pilule pendant longtemps (elle m’a été prescrite très jeune en raison de règles douloureuses et abondantes, on a préféré masquer les symptômes plutôt que d’en chercher la cause…).
Résultat, j’ai réellement découvert mon cycle réel à quasi 30 ans !
Je suis d’accord avec toi sur le fait que cce dernier point n’est pas vraiment réduire ma fertilité au sens propre, mais disons que je n’optimisais pas mes cycles, et que je ne savais pas repérer mon ovulation. Résultat : j’ai perdu de précieux mois dans mon parcours.
Ma conclusion est simple : ne fais surtout pas comme moi !